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« Le projet suit son cours », résume, laconique, Jacques Vaillant, maire de La Grande-Paroisse, lorsqu'on l'interroge sur l'arrivée des Ciments Lafarge sur le territoire de sa commune. Déjà propriétaire des terrains, la cimenterie doit créer une centaine d'emplois directs lors de son implantation, auxquels viennent s'ajouter près de 200 emplois directs liés à son fonctionnement. Mais plus de quatre ans après l'annonce de ce projet, personne ne peut dire à quelle date celui-ci verra le jour. Après le rejet d'un premier recours déposé par une association locale contre le classement d'intérêt général du projet, un second a été déposé contre le plan d'occupation des sols. « Le POS a reçu l'approbation du conseil municipal en mai 1998, explique le maire. En août suivant, une autre association déposait ce deuxième recours. Le jugement devrait être imminent. » Pour Jacques Vaillant, le scénario le plus optimiste conduirait à l'installation de Lafarge pour le second semestre 2000. « L'enquête publique a été réalisée en janvier 1998. Depuis, nous attendons le feu vert de la préfecture. Pour l'heure, nous ne pouvons rien faire » explique-t-on au bureau d'information ouvert sur place par le cimentier. Du côté de la préfecture, Cyril Schott s'affiche foncièrement favorable à l'arrivée de Lafarge à La Grande-Paroisse, mais explique la lenteur du calendrier par le grand nombre de commissions chargées d'émettre un avis sur cette installation. Là encore, inutile de demander une date, ne serait-ce qu'approximative.
Grégory Magne
ARTICLE PARU DANS LE PARISIEN LE 09/11/1999
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